Le gouvernement a annoncé lundi que la baisse des prix des carburants devrait être proche de 2 à 4 centimes, une mesure qui peine à convaincre les consommateurs alors que le gazole n’en finit pas de flamber, et qui divise les professionnels, en désaccord sur le soutien qu’on leur réclame.
Dans la soirée, le chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault, interrogé sur France 2 sur l’ampleur de la baisse des prix des carburants, a admis qu’elle devrait être proche d’une fourchette de 2 à 4 centimes.
Peu après, le ministère de l’Energie a révélé que le prix moyen du litre de gazole, qui frôlait depuis des semaines son record du début d’année, avait atteint un nouveau record historique dans les stations-service hexagonales, à 1,4592 euro précisément.
Parallèlement, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici et son collègue Benoît Hamon (Consommation) ont rencontré dans l’après-midi les principales organisations de défense des consommateurs, avant de négocier le lendemain avec les pétroliers et distributeurs de carburant la mise en oeuvre de cette baisse promise par le gouvernement depuis plusieurs jours.