Selon l’UFC-Que Choisir, ce diagnostic régional est du aux pollutions liées aux pratiques agricoles. L’association de consommateurs se réfère aux résultats des analyses publiées par l’Agence régionale de Santé (ARS) en retenant la notion de « territoires », les contrôles sanitaires étant réputés moins fréquents dans les zones rurales.
La nature des pollutions de l’eau est diverses mais L’UFC-Que Choisir retient les plus graves : présence de pesticides, d’aluminium et de bactéries coliformes
Sont concerné par ces pollutions 38 communes du Gers, 224 en Midi-Pyrénées, les collectivités du piémont pyrénéen et les zones rurales où l’assainissement collectif est inexistant. Dans les Hautes-Pyrénées, plus de 70 communes sont ainsi classées en rouge.
Fût-elle longue, la liste des communes ne doit pas alarmer pour autant les usagers. Jean-Bernard Rinaldi de l’UFC Midi-Pyrénées, rappelle que 98,2 % des consommateurs régionaux « ont accès tout au long de l’année à une eau de bonne qualité ».
Seuil de dangerosité
Pour le nitrate, le seuil de dangerosité pour la santé est de 250 milligrammes par litre, là où la norme s’établit à 50 mg. Sont concernées par ce taux excessif, les communes de Campagnac-d’Armagnac et du Houga (32). La France fait actuellement l’objet de poursuites par Bruxelles pour son incapacité à lutter contre cette pollution qui fait l’objet d’une directive. Pour les pesticides, la dose est dangereuse à 2 microgrammes par litre, la limite à ne pas dépasser étant de 0,1mcg.