Un séminaire organisé par la Dreal (direction régionale de l’environnement) à réuni pendant trois jours plus de 80 participants pour réflechir à l’avenir du milieu marin
Scientifiques, chercheurs, professionnels de la mer. Tous ont répondu présent pour venir discuter et réfléchir ensemble sur les nouvelles problématiques du milieu marin.
Alors qu’il était question mardi et mercredi des aires marines protégées et des schémas d’aménagements sur le littoral, la première session du lundi était consacrée à l’étude des déchets marins. Et de leur impact écologique.
Quatre vingt dix pour cent des déchets sont en plastique, et pourraient contaminer directement les chaînes alimentaires. Sous l’action des rayons UV du soleil et de la température, la matière plastique en mer « se morcelle en particules de plus en plus fines, pour constituer ce qu’on a pu appeler un plancton plastique », démontre le rapport de l’Ifremer. Ainsi des constituants toxiques sont libérés en mer. D’autant que ces particules de plastique flottant généralement en surface attirent comme un aimant, une concentration de déchets polluant comme les hydrocarbures ou encore des pesticides, nuisibles aux espèces marines.
Cette pollution plastique est donc étudiée de très près par les scientifiques
En collaboration avec l’ONG « Planète Urgence », plusieurs équipes dont l’Ifremer mènent une étude sur ces microplastiques très présents en Méditerranée occidentale.
ce projet établi sur cinq ans permettra de mieux comprendre ce type de phénomène.