CONFIDENTIALITÉ – Une Ardéchoise de 37 ans a découvert, en tapant son nom sur Google, que son dossier médical était en ligne.
« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.
Des données qu’elle pouvait modifier ou supprimer.
« Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients », écrit La Provence. La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence, à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par les gendarmes, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête. Selon celle-ci, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés.
Des précautions à prendre pour garantir la confidentialité
Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille, à La Provence. Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).
Ce que dit la loi sur les droits des patients et l’accès au dossiers médicaux