LVG sud-est Atlantique, trains Bordeaux-Toulouse, trains Bordeaux-Espagne, grand projet ferroviaire du Sud-Ouest
légende photo : Le prolongement de la ligne LGV sud est-Atlantique Tours-Bordeaux vers Toulouse et l’ Espagne est approuvé par le ministère des Transports
Le tracé de la nouvelle ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, qui prolongera la ligne à grande vitesse (LGV) sud-est Atlantique Tours-Bordeaux, a été approuvé par le ministère des Transports. Le grand projet ferroviaire du Sud-Ouest avance.
Une avancée déterminante
« Cette décision constitue une avancée majeure pour le Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO) puisqu’elle permet à RFF de préparer sa mise à l’enquête d’utilité publique, prévue à la fin du premier semestre 2013 pour une déclaration d’utilité publique attendue fin 2014″, a ajouté RFF dans un communiqué.
Cinq régions traversées par la LGV
Les axes Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse (GPSO) sont le prolongement de la LGV sud-est Atlantique Tours-Bordeaux qui concerne cinq régions (Centre, Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées) et doit voir le jour en deux temps.
Le prolongement de la ligne TGV entre Tours et Bordeaux (302 km), dont le chantier a commencé début 2012, puis la création au sud de Bordeaux de deux lignes distinctes (l’une vers Hendaye, l’autre vers Toulouse), longues de 417 km et réunies sous le nom de GPSO.
Bordeaux à deux heures de Paris en 2017
Une branche vers Limoges, au départ de Poitiers, est également prévue. Ce réseau de lignes doit mettre Bordeaux à deux heures de Paris d’ici à 2017, Toulouse à un peu plus de trois heures après 2020, au lieu de cinq actuellement, et favoriser le fret ferroviaire vers l’Espagne.
La France et l’Espagne dans le même train
« La décision ministérielle va permettre de démarrer la réalisation d’acquisitions foncières, mais également d’envisager des boisements compensateurs en amont de la déclaration d’utilité publique », selon RFF. Le GPSO vise à « créer une continuité des liaisons ferroviaires à grande vitesse entre la France et l’Espagne et favoriser ainsi les échanges entre le nord et le sud de l’Europe », précise RFF.
Autre objectif du projet, selon le gestionnaire du réseau, « améliorer les circulations des TER et des trains de marchandises et créer un rapprochement entre Atlantique et Méditerranée ».