Les Lacs de l'eau d'Heure. (Stéphane Mignon)
Les Lacs de l’eau d’Heure. (Stéphane Mignon)

Un vent favorable nous a permis de prendre connaissance des résultats de l’étude que le WES vient de réaliser pour le compte de Wallonie Bruxelles Tourisme. Comme on le sait, le WES est un bureau d’études basé à Bruges, spécialisé en recommandations stratégiques dans des domaines tels que le city marketing et le tourisme. De plus il fait autorité en Belgique comme en France pour étudier les flux et comportements dans le tourisme notamment pour   les TO de l’ABTO et du CETO. Ceci dit, je tiens le site web de cette petite société pour un modèle du genre : on atteint ici quasi la perfection en matière de modernité du design, de la clarté de la mission et du plan du site, de l’absence de fautes, même dans une langue qui n’est pas celle de l’asbl. Bravo !

Des définitions claires L’étude commence par une définition claire et précise de ce que sont les vacances et les excursions : c’est sans doute la première fois que je vois une définition prenant en compte tous les éléments nécessaires et suffisants. Comme prof de tourisme, j’en avais pourtant cherché ! Re-bravo.

Le poids des excursions, le choc des millions Première surprise : les Belges font un total de 212 millions d’excursions par an, pour 14 millions de séjours de vacances, ces deux activités générant le même chiffre d’affaires, soit 7 milliards d’euro chacune. La destination « Wallonie » est le parent pauvre : 42 millions d’excursions, générant 1,2 millions de chiffre d’affaires 1,2 millions de séjours de vacances (sur 4,1 millions pour toute la Belgique), générant 207 millions d’euro de chiffre : c’est peu !

LES SEJOURS DE VACANCES

Cap au Sud ! Il est clair que les régions wallonnes qui attirent le plus, soit 82% des séjours, sont en Famenne-Ardennes-Gaume. Suit, mais très, très loin, la région Parc des Canaux/Thudinie/Botte du Hainaut qui bénéficie de l’attractivité des Lacs de l’Eau d’Heure : 5,4% des séjours.

Durbuy. (bibi)
Durbuy. (bibi)

Le désamour des Bruxellois D’où viennent les clients de la Wallonie ? L’étude n’a semble-t-il porté que sur la clientèle belge, et donc les étrangers ne sont pas pris en compte ici. Les chiffres sont assez surprenants. Les Anversois arrivent en tête avec 22,6%, les Bruxellois ferment la marche avec 4,1% ! Et la deuxième clientèle de séjours en Wallonie, ce sont les Wallons eux-mêmes, avec 21%. On doit quand même s’interroger sur le désamour des Bruxellois vis-à-vis de la région wallonne, à moins qu’il ne s’agisse d’une attractivité quasi atavique de la Mer du Nord ? Ou bien paie-t-on ici l’absence (voulue ou non) de réelle vente de la Wallonie sur Bruxelles et sa région ?

Un capital exceptionnel Une raison domine très largement quant au choix de la Wallonie pour des vacances : la beauté de la nature. Posons-nous donc les bonnes questions, quant à sa protection et sa mise en valeur.

Le logement : des erreurs d’analyse ? Autres chiffres très surprenants, ils concernent le logement. Si les vacanciers en Wallonie logent surtout dans des maisons ou villas de location, ils placent les hôtels en 2e position, et les villages de vacances en dernière place, après les campings, les gîtes et même les sites de tourisme social. Encore des questions à se poser, sur les investissements à faire ou ne pas faire, cette fois. Et justement, en matière d’hôtels, une surprise plus grande encore nous attend : 77,4% cherchent des hôtels de 3, 4 et 5 étoiles, contre 22,6% pour les 2 et 1 étoiles : qualité d’abord ! Et 41% réservent en demi-pension ! Amis hôteliers, c’est vraiment important de le savoir !

Namur by night (Olivier Ortelpa).
Namur by night (Olivier Ortelpa).

Les Wallons sont vraiment bons, quand ils veulent ! 48% des clients réservent sur internet ; ceci prouve que nos prestataires sont bien présents sur la toile, et c’est bien. 96% des clients sont satisfaits ou très satisfaits de leurs vacances en Wallonie : ça, c’est un chiffre éloquent, encore une fois quant à la qualité de ce qui est proposé, pourtant avec des dépenses bien moindre en Wallonie que dans le reste du pays. N’en déplaise à certains « low-cost operators », on peut faire de la qualité à moindre coût.

LES EXCURIONS

Wavre plus que Dinant Le top 5 des villes préférées est assez étonnant aussi : Liège se taille la part du lion, avec 17,6%, loin devant Namur, 7,9%, Mons 5,2´%, Wavre 5% (amis est-ce que Walibi est compté dedans ?), et Tournai 3,2%. Pas trace de Spa, Dinant, Rochefort, La Roche, Durbuy, Arlon… Mais c’est normal : ces villes se positionnent évidemment dans la catégorie « vacances », à cause de leur plus grand éloignement. Les « gagnantes » sont toutes (sauf Namur) proches de la frontière des autres régions.

Dinant vue du ciel. (Philippe Royet)
Dinant vue du ciel. (Philippe Royet)

On n’en a pas fini avec les surprises 78% des excursions d’un jour en Wallonie sont effectuées par les Wallons eux-mêmes ! Voilà un marché qu’on a, à mon avis, bien ignoré ! Et les Bruxellois par contre ne sont que 6% à venir au sud de leur pays : étrange, et interpellant ! Il y a du boulot à faire !

EN CONCLUSION

Les professionnels du WES tirent de cette étude 4 conclusions qui sont autant de recommandations : 1)   Il est essentiel, de nos jours, d’être présent sur internet, avec des sites de réservation en ligne (ce qui ne doit pas nuire totalement aux agences de voyages, si on met en place un  système de commissionnement ou de privilèges intelligent). 2)    Il faut absolument garder le haut degré de satisfaction, et donc ne pas s’endormir sur ses lauriers puisque d’autres chiffres montrent que la Wallonie PERD des parts de marché. 3)    Il faut générer plus de dépenses : les vacanciers et excursionnistes dépensent moins en Wallonie qu’ailleurs. Est-ce l’effet de la quasi absence des Bruxellois ? 4)    Il ne faut pas oublier le marché intérieur wallon. Il n’est malheureusement pas dans les missions de W.B.T., et si le ministre wallon du tourisme a eu, durant son mandat, une seule bonne idée, c’était celle d’inclure la Wallonie dans les marchés visés par les actions de W.B.T. Hélas, cette idée n’a pas encore abouti. Peut-être pour la prochaine législature ? Il me reste à tirer ma propre conclusion : j’avais commencé par une critique sur le fait qu’on n’ait pas accordé cette étude à un bureau wallon ; je reste persuadé que plusieurs auraient pu le faire. Mais force est de constater que cette étude est la plus éclairante que j’aie lue ces dernières années, dans un secteur que je connais pourtant très bien. On n’en sait jamais assez…

Tous en Wallonie !!!

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Namur (Photo : Olivier Ortelpa)

Un vent favorable nous a permis de prendre connaissance des résultats de l’étude que le WES vient de réaliser pour le compte de Wallonie Bruxelles Tourisme. Comme on le sait,le WES est un bureau d’études basé à Bruges, spécialisé en recommandations stratégiques dans des domaines tels que le city marketing et le tourisme. De plus il fait autorité en Belgique comme en France pour étudier les flux et comportements dans le tourisme notamment pour   les TO de l’ABTO et du CETO Ceci dit, je tiens le site web de cette petite société pour un modèle du genre : on atteint ici quasi la perfection en matière de modernité du design, de la clarté de la mission et du plan du site, de l’absence de fautes, même dans une langue qui n’est pas celle de l’asbl. Bravo ! Des définitions claires L’étude commence par une définition claire et précise de ce que sont les vacances et les excursions : c’est sans doute la première fois que je vois une définition prenant en compte tous les éléments nécessaires et suffisants. Comme prof de tourisme, j’en avais pourtant cherché ! Re-bravo. Le poids des excursions, le choc des millionsPremière surprise : les Belges font un total de 212 millions d’excursions par an, pour 14 millions de séjours de vacances, ces deux activités générant le même chiffre d’affaires, soit 7 milliards d’euro chacune. La destination « Wallonie » est le parent pauvre : 42 millions d’excursions, générant 1,2 millions de chiffre d’affaires 1,2 millions de séjours de vacances (sur 4,1 millions pour toute la Belgique), générant 207 millions d’euro de chiffre : c’est peu !   LES SEJOURS DE VACANCES Cap au Sud ! Il est clair que les régions wallonnes qui attirent le plus, soit 82% des séjours, sont en Famenne-Ardennes-Gaume. Suit, mais très, très loin, la région Parc des Canaux/Thudinie/Botte du Hainaut qui bénéficie de l’attractivité des Lacs de l’Eau d’Heure : 5,4% des séjours.

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Ardennes (Photo : Olivier Ortelpa)

 Le désamour des Bruxellois D’où viennent les clients de la Wallonie ? L’étude n’a semble-t-il porté que sur la clientèle belge, et donc les étrangers ne sont pas pris en compte ici. Les chiffres sont assez surprenants. Les Anversois arrivent en tête avec 22,6%, les Bruxellois ferment la marche avec 4,1% ! Et la deuxième clientèle de séjours en Wallonie, ce sont les Wallons eux-mêmes, avec 21%. On doit quand même s’interroger sur le désamour des Bruxellois vis-à-vis de la région wallonne, à moins qu’il ne s’agisse d’une attractivité quasi atavique de la Mer du Nord ? Ou bien paie-t-on ici l’absence (voulue ou non) de réelle vente de la Wallonie sur Bruxelles et sa région ?

Un capital exceptionnel Une raison domine très largement quant au choix de la Wallonie pour des vacances : la beauté de la nature. Posons-nous donc les bonnes questions, quant à sa protection et sa mise en valeur. Le logement : des erreurs d’analyse ? Autres chiffres très surprenants, ils concernent le logement. Si les vacanciers en Wallonie logent surtout dans des maisons ou villas de location, ils placent les hôtels en 2e position, et les villages de vacances en dernière place, après les campings, les gîtes et même les sites de tourisme social. Encore des questions à se poser, sur les investissements à faire ou ne pas faire, cette fois.

Et justement, en matière d’hôtels, une surprise plus grande encore nous attend : 77,4% cherchent des hôtels de 3, 4 et 5 étoiles, contre 22,6% pour les 2 et 1 étoiles : qualité d’abord ! Et 41% réservent en demi-pension ! Amis hôteliers, c’est vraiment important de le savoir !

Les Wallons sont vraiment bons, quand ils veulent ! 48% des clients réservent sur internet ; ceci prouve que nos prestataires sont bien présents sur la toile, et c’est bien. 96% des clients sont satisfaits ou très satisfaits de leurs vacances en Wallonie : ça, c’est un chiffre éloquent, encore une fois quant à la qualité de ce qui est proposé, pourtant avec des dépenses bien moindre en Wallonie que dans le reste du pays. N’en déplaise à certains « low-cost operators », on peut faire de la qualité à moindre coût. LES EXCURIONS Wavre plus que Dinant Le top 5 des villes préférées est assez étonnant aussi : Liège se taille la part du lion, avec 17,6%, loin devant Namur, 7,9%, Mons 5,2´%, Wavre 5% (amis est-ce que Walibi est compté dedans ?), et Tournai 3,2%. Pas trace de Spa, Dinant, Rochefort, La Roche, Durbuy, Arlon… Mais c’est normal : ces villes se positionnent évidemment dans la catégorie « vacances », à cause de leur plus grand éloignement. Les « gagnantes » sont toutes (sauf Namur) proches de la frontière des autres régions.

On n’en a pas fini avec les surprises 78% des excursions d’un jour en Wallonie sont effectuées par les Wallons eux-mêmes ! Voilà un marché qu’on a, à mon avis, bien ignoré ! Et les Bruxellois par contre ne sont que 6% à venir au sud de leur pays : étrange, et interpellant ! Il y a du boulot à faire ! EN CONCLUSION Les professionnels du WES tirent de cette étude 4 conclusions qui sont autant de recommandations : 1)   Il est essentiel, de nos jours, d’être présent sur internet, avec des sites de réservation en ligne (ce qui ne doit pas nuire totalement aux agences de voyages, si on met en place un  système de commissionnement ou de privilèges intelligent). 2)    Il faut absolument garder le haut degré de satisfaction, et donc ne pas s’endormir sur ses lauriers puisque d’autres chiffres montrent que la Wallonie PERD des parts de marché. 3)    Il faut générer plus de dépenses : les vacanciers et excursionnistes dépensent moins en Wallonie qu’ailleurs. Est-ce l’effet de la quasi absence des Bruxellois ? 4)    Il ne faut pas oublier le marché intérieur wallon. Il n’est malheureusement pas dans les missions de W.B.T., et si le ministre wallon du tourisme a eu, durant son mandat, une seule bonne idée, c’était celle d’inclure la Wallonie dans les marchés visés par les actions de W.B.T. Hélas, cette idée n’a pas encore abouti. Peut-être pour la prochaine législature ? Il me reste à tirer ma propre conclusion : j’avais commencé par une critique sur le fait qu’on n’ait pas accordé cette étude à un bureau wallon ; je reste persuadé que plusieurs auraient pu le faire. Mais force est de constater que cette étude est la plus éclairante que j’aie lue ces dernières années, dans un secteur que je connais pourtant très bien. On n’en sait jamais assez…

Assurances: de nouveaux acteurs sur le marché de la protection contre les dérives du monde virtuel

Quelles sont les possibilités de s’assurer contre les dérives du monde virtuel? En Belgique, deux assureurs, Axa et Arag, proposent des produits ciblés. Et deux autres, Das et Ethias, offrent des couvertures via d’autres produits.

Voilà bientôt un an, Axa était la première compagnie à proposer une protection spécifique contre les dérives du monde virtuel. Quelques semaines plus tard, Arag, lançait à son tour Web@ctive. Depuis lors, le marché est resté calme : aucun nouveau joueur n’est venu compléter l’offre.

« Nous estimons que le potentiel dans le segment de marché particuliers est très limité » , remarque Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance. Ce n’est pas, non plus, au programme de Belfius Insurance. Ethias rappelle que l’assuré n’est pas totalement démuni face à des dérives sur Internet, qu’il bénéficie d’une protection spécifique ou non. « Si une faute est commise, la familiale couvre le dommage, selon les règles habituelles de la responsabilité », souligne Benoît Rigo, porte-parole. Exemple ?  » Si un enfant écrit des commentaires désobligeants sur un professeur sur Facebook et qu’il est poursuivi en justice, la familiale intervient pour autant qu’on se place dans le cadre des Articles 1 382 et suivants du code civil (faute, dommage, lien de causalité) , explique-t-il. La protection juridique prend en charge l’action en justice si c’est notre assuré qui est cette fois la victime. »

Appel à une société spécialisée

Les produits d’Axa, d’Arag et de la DAS n’en balaient pas moins un horizon plus large. C’est par exemple la garantie « Delete Service ». « Elle consiste à supprimer un contenu préjudiciable et illégal présent sur le Net , explique Vincent Locus, directeur commercial chez Arag. Pour ce faire, il est fait appel à une société spécialisée sous le couvert du contrat. » Il est également possible de faire appel à l’équipe, en appelant une « hot line juridique ». « Il est possible de demander un conseil en l’absence d’un litige » , rappelle-t-on chez Axa.

Quels prix?

Chez Arag, Web@ctive est un produit spécifique auquel les particuliers peuvent souscrire pour 119 euros par an. La prime peut être réduite pour les personnes disposant déjà d’une protection Bronze, Silver, Access et Gold, qui contiennent des garanties s’appliquant aussi en cas de problèmes rencontrés sur le Net. C’est 110 euros pour « la police consommateur » de DAS. Chez Axa, il n’est, cette fois, pas possible de souscrire directement à l’e-protection. Elle peut uniquement être souscrite comme complément de l’assurance Daylife Protect. Le surcoût est alors compris entre 8 et 12 euros par mois.

Le succès est-il au rendez-vous ? Arag évoque plusieurs centaines de souscriptions. Axa ne donne pas de chiffres précis. DAS souligne pour sa part que « la sinistralité n’est pas spécialement importante » .

 

Comment s’assurer contre les dérives du Web

 

Il est désormais possible de s’assurer contre les dérives rencontrées sur l’internet. Rares sont toutefois les compagnies à proposer des produits spécifiques.

Votre gamin a proféré des injures envers son prof de maths sur Facebook? Pas de panique. Il est possible de s’assurer contre ces dérapages. L’offre n’est cependant pas très large.

L’offre existante

Seulement deux compagnies proposent des produits spécifiques.

  • Voilà bientôt un an, Axa était la première  à proposer une protection spécifique contre les dérives du monde virtuel. Cette e-protection peut uniquement être souscrite comme complément de l’assurance Daylife Protect. Le surcoût est alors compris entre 8 et 12 euros par mois.
  • Quelques semaines après Axa, Arag a lancé Web@ctive, un produit spécifique auquel les particuliers peuvent souscrire pour 119 euros par an. La prime peut être réduite pour les personnes disposant déjà d’une protection Bronze, Silver, Access et Gold, qui contiennent des garanties s’appliquant aussi en cas de problèmes rencontrés sur le Net

Un marché de niche

Depuis lors, le marché est resté calme : aucun nouveau joueur n’est venu compléter l’offre. « Cette garantie est couverte depuis toujours dans notre police consommateur », note Marina Crasset, directrice commerciale de la DAS. D’où un coût annuel de 110 euros.

« Nous estimons que le potentiel dans le segment de marché particuliers est très limité » , remarque Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance. Ce n’est pas, non plus, au programme de Belfius Insurance.

Ethias rappelle de son côté que l’assuré n’est pas totalement démuni face à des dérives sur Internet, qu’il bénéficie d’une protection spécifique ou non. « Si une faute est commise, la familiale couvre le dommage, selon les règles habituelles de la responsabilité », souligne Benoît Rigo, porte-parole. Exemple ? «  Si un enfant écrit des commentaires désobligeants sur un professeur sur Facebook et qu’il est poursuivi en justice, la familiale intervient pour autant qu’on se place dans le cadre des Articles 1 382 et suivants du code civil (faute, dommage, lien de causalité) , explique-t-il. La protection juridique prend en charge l’action en justice si c’est notre assuré qui est cette fois la victime. »

Une protection plus large

Les produits d’Axa, d’Arag et de la DAS n’en balaient pas moins un horizon plus large. C’est par exemple la garantie « Delete Service ». « Elle consiste à supprimer un contenu préjudiciable et illégal présent sur le Net , explique Vincent Locus, directeur commercial chez Arag. Pour ce faire, il est fait appel à une société spécialisée sous le couvert du contrat. » Il est également possible de faire appel à l’équipe, en appelant une « hot line juridique ». « Il est possible de demander un conseil en l’absence d’un litige » , rappelle-t-on chez Axa.

Un succès mitigé

Le succès est-il au rendez-vous ? Arag évoque plusieurs centaines de souscriptions. Axa ne donne pas de chiffres précis. DAS souligne pour sa part que « la sinistralité n’est pas spécialement importante » .

La couverture du risque internet cherche un second souffle

  • Plusieurs compagnies proposent de couvrir les dégâts du web
  • Ce sont principalement les professionnels qui ont répondu mais les assureurs veulent élargir leur cible en offrant des services complémentaires
  • Le « delete service » ou le conseil font partie des nouveautés

Voilà bientôt un an, Axa était la première compagnie à proposer une protection spécifique contre les dérives du monde virtuel. Quelques semaines plus tard, Arag, lançait à son tout Web@ctive. « Cette garantie est couverte depuis toujours dans notre police consommateur« , note Marina Crasset, directrice commerciale chez DAS.

L’assurance web piétine parce qu’elle fait souvent double-emploi

Depuis lors, le marché est resté calme : aucun nouveau joueur n’est venu compléter l’offre. « Nous estimons que le potentiel dans le segment de marché particuliers est très limité » , remarque Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance. Ce n’est pas, non plus, au programme de Belfius Insurance. Ethias rappelle que l’assuré n’est pas totalement démuni face à des dérives sur Internet, qu’il bénéficie d’une protection spécifique ou non. « Si une faute est commise, la familiale couvre le dommage, selon les règles habituelles de la responsabilité », souligne Benoît Rigo, porte-parole. Exemple ?  » Si un enfant écrit des commentaires désobligeants sur un professeur sur Facebook et qu’il est poursuivi en justice, la familiale intervient pour autant qu’on se place dans le cadre des Articles 1 382 et suivants du code civil (faute, dommage, lien de causalité) , explique-t-il. La protection juridique prend en charge l’action en justice si c’est notre assuré qui est cette fois la victime. »

 

Suppression de contenu préjudiciable et hot-line juridique renforcent la couverture du risque virtuel

Les produits d’Axa, d’Arag et de la DAS n’en balaient pas moins un horizon plus large. C’est par exemple la garantie « Delete Service ». « Elle consiste à supprimer un contenu préjudiciable et illégal présent sur le Net , explique Vincent Locus, directeur commercial chez Arag. Pour ce faire, il est fait appel à une société spécialisée sous le couvert du contrat. » Il est également possible de faire appel à l’équipe, en appelant une « hot line juridique ». « Il est possible de demander un conseil en l’absence d’un litige » , rappelle-t-on chez Axa.

 

Chez Arag, Web@ctive est un produit spécifique auquel les particuliers peuvent souscrire pour 119 euros par an. La prime peut être réduite pour les personnes disposant déjà d’une protection Bronze, Silver, Access et Gold, qui contiennent des garanties s’appliquant aussi en cas de problèmes rencontrés sur le Net. C’est 110 euros pour « la police consommateur » de DAS. Chez Axa, il n’est, cette fois, pas possible de souscrire directement à l’e-protection. Elle peut uniquement être souscrite comme complément de l’assurance Daylife Protect. Le surcoût est alors compris entre 8 et 12 euros par mois.

Le succès est-il au rendez-vous ? Arag évoque plusieurs centaines de souscriptions. Axa ne donne pas de chiffres précis. DAS souligne pour sa part que « la sinistralité n’est pas spécialement importante » .

Voir aussi : l’assurance web en vidéo chez Axa

Assurances: les protections contre les dérives d’Internet ou de Facebook restent l’exception

  • Trois compagnies proposent une police spécifique
  • La prime demandée tourne autour des 120 euros par an
  • Mais leur exemple n’est guère suivi pour le moment

 

Voilà bientôt un an, Axa était la première compagnie à proposer une protection spécifique contre les dérives du monde virtuel. Quelques semaines plus tard, Arag, lançait à son tour Web@ctive.

« Cette garantie est couverte depuis toujours dans notre police consommateur », note Marina Crasset, directrice commerciale chez DAS.

  • Les autres compagnies ne semblent pas intéressées

Depuis lors, le marché est resté calme : aucun nouveau joueur n’est venu compléter l’offre. « Nous estimons que le potentiel dans le segment de marché particuliers est très limité » , remarque Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance. Ce n’est pas, non plus, au programme de Belfius Insurance. Ethias rappelle que l’assuré n’est pas totalement démuni face à des dérives sur Internet, qu’il bénéficie d’une protection spécifique ou non. « Si une faute est commise, la familiale couvre le dommage, selon les règles habituelles de la responsabilité », souligne Benoît Rigo, porte-parole. Exemple ?  » Si un enfant écrit des commentaires désobligeants sur un professeur sur Facebook et qu’il est poursuivi en justice, la familiale intervient pour autant qu’on se place dans le cadre des Articles 1 382 et suivants du code civil (faute, dommage, lien de causalité) , explique-t-il. La protection juridique prend en charge l’action en justice si c’est notre assuré qui est cette fois la victime. »

  • Nettoyage d’un contenu illégal et aide juridique proposés

Les produits d’Axa, d’Arag et de la DAS n’en balaient pas moins un horizon plus large. C’est par exemple la garantie « Delete Service ». « Elle consiste à supprimer un contenu préjudiciable et illégal présent sur le Net , explique Vincent Locus, directeur commercial chez Arag. Pour ce faire, il est fait appel à une société spécialisée sous le couvert du contrat. » Il est également possible de faire appel à l’équipe, en appelant une « hot line juridique ». « Il est possible de demander un conseil en l’absence d’un litige » , rappelle-t-on chez Axa.

  • Une prime comprise entre 110 et 120 euros environ

Chez Arag, Web@ctive est un produit spécifique auquel les particuliers peuvent souscrire pour 119 euros par an. La prime peut être réduite pour les personnes disposant déjà d’une protection Bronze, Silver, Access et Gold, qui contiennent des garanties s’appliquant aussi en cas de problèmes rencontrés sur le Net. C’est 110 euros pour « la police consommateur » de DAS. Chez Axa, il n’est, cette fois, pas possible de souscrire directement à l’e-protection. Elle peut uniquement être souscrite comme complément de l’assurance Daylife Protect. Le surcoût est alors compris entre 8 et 12 euros par mois.

Le succès est-il au rendez-vous ? Arag évoque plusieurs centaines de souscriptions. Axa ne donne pas de chiffres précis. DAS souligne pour sa part que « la sinistralité n’est pas spécialement importante » .

 

En savoir plus:

conseil.test-achats.be/assurance

www.cecbelgique.be/‎centre européen des consommateurs

 

Dérives du monde virtuel: comment s’en protéger

Vous pouvez notamment  souscrire à Web@ctive, une garantie proposée par Arag

Voilà bientôt un an, Axa était la première compagnie à proposer une protection spécifique contre les dérives du monde virtuel. Peu après, Arag a lancé à son tour une garantie. Son nom? Web@ctive. On vous explique comment elle fonctionne.

Depuis lors, le marché est resté calme : aucun nouveau joueur n’est venu compléter l’offre. « Nous estimons que le potentiel dans le segment de marché particuliers est très limité » , remarque Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance. Ce n’est pas non plus au programme de Belfius Insurance. Ethias rappelle que l’assuré n’est pas totalement démuni face à des dérives sur Internet, qu’il bénéficie d’une protection spécifique ou non. « Si une faute est commise, la familiale couvre le dommage, selon les règles habituelles de la responsabilité », souligne Benoît Rigo, porte-parole. Exemple ?  » Si un enfant écrit des commentaires désobligeants sur un professeur sur Facebook et qu’il est poursuivi en justice, la familiale intervient pour autant qu’on se place dans le cadre des Articles 1 382 et suivants du code civil (faute, dommage, lien de causalité) , explique-t-il. La protection juridique prend en charge l’action en justice si c’est notre assuré qui est cette fois la victime. »

« Delete Service » à recommander

Les produits d’Axa, d’Arag et de la DAS n’en balaient pas moins un horizon plus large. C’est par exemple la garantie « Delete Service ». « Elle consiste à supprimer un contenu préjudiciable et illégal présent sur le Net , explique Vincent Locus, directeur commercial chez Arag. Pour ce faire, il est fait appel à une société spécialisée sous le couvert du contrat. » Il est également possible de faire appel à l’équipe, en appelant une « hot line juridique ». « Il est possible de demander un conseil en l’absence d’un litige » , rappelle-t-on chez Axa.

110 € chez DAS, 119 chez Arag

Chez Arag, Web@ctive est un produit spécifique auquel les particuliers peuvent souscrire pour 119 euros par an. La prime peut être réduite pour les personnes disposant déjà d’une protection Bronze, Silver, Access et Gold, qui contiennent des garanties s’appliquant aussi en cas de problèmes rencontrés sur le Net. C’est 110 euros pour « la police consommateur » de DAS. Chez Axa, il n’est, cette fois, pas possible de souscrire directement à l’e-protection. Elle peut uniquement être souscrite comme complément de l’assurance Daylife Protect. Le surcoût est alors compris entre 8 et 12 euros par mois.

Le succès est-il au rendez-vous ? Arag évoque plusieurs centaines de souscriptions. Axa ne donne pas de chiffres précis. DAS souligne pour sa part que « la sinistralité n’est pas spécialement importante » .

Sur la toile, surfez couverts!

Dangereux, le monde virtuel? Il peut être l’objet de dérapages aux graves conséquences. Mais alors, comment se protéger? Des compagnies d’assurance ont décelé là un nouveau créneau. Axa a été la première à proposer une police spécifique, voici un an. Depuis, d’autres enseignes ont embrayé. Avec un certain succès: le milieu dénombre déjà plusieurs centaines de souscriptions. Le point.

 

Quelques semaines après Axa, la compagnie Arag lançait Web@ctive. « Cette garantie est couverte depuis toujours dans notre police consommateur« , note Marina Crasset, directrice commerciale chez DAS, autre firme entrée dans la danse. Depuis lors, le marché est resté calme : aucun nouveau joueur n’est venu compléter l’offre.

Gare aux commentaires « scolaires » sur Facebook

« Nous estimons que le potentiel dans le segment de marchés particuliers est très limité » , remarque Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance. Ce n’est pas, non plus, au programme de Belfius Insurance. Ethias rappelle que l’assuré n’est pas totalement démuni face à des dérives sur Internet, qu’il bénéficie d’une protection spécifique ou non. « Si une faute est commise, la familiale couvre le dommage, selon les règles habituelles de la responsabilité« , souligne Benoît Rigo, porte-parole.

Exemple ?  » Si un enfant écrit des commentaires désobligeants sur un professeur sur Facebook et qu’il est poursuivi en justice, la familiale intervient pour autant qu’on se place dans le cadre des Articles 1 382 et suivants du code civil (faute, dommage, lien de causalité) » , explique-t-il. « La protection juridique prend en charge l’action en justice si c’est notre assuré qui est cette fois la victime.« 

Supprimer du contenu préjudiciable de la toile? Possible

Les produits d’Axa, d’Arag et de la DAS n’en balaient pas moins un horizon plus large. C’est par exemple la garantie « Delete Service« . « Elle consiste à supprimer un contenu préjudiciable et illégal présent sur le Net , explique Vincent Locus, directeur commercial chez Arag. Pour ce faire, il est fait appel à une société spécialisée sous le couvert du contrat. » Il est également possible de faire appel à l’équipe, en appelant une « hot line juridique« . « Il est possible de demander un conseil en l’absence d’un litige » , rappelle-t-on chez Axa.

Il faut compter un peu plus de 100 euros pour un produit

Chez Arag, Web@ctive est un produit spécifique auquel les particuliers peuvent souscrire pour 119 euros par an. La prime peut être réduite pour les personnes disposant déjà d’une protection Bronze, Silver, Access et Gold, qui contiennent des garanties s’appliquant aussi en cas de problèmes rencontrés sur le Net. C’est 110 euros pour « la police consommateur » de DAS. Chez Axa, il n’est, cette fois, pas possible de souscrire directement à l’e-protection. Elle peut uniquement être souscrite comme complément de l’assurance Daylife Protect. Le surcoût est alors compris entre 8 et 12 euros par mois.

Le succès est-il au rendez-vous ? Arag évoque plusieurs centaines de souscriptions. Axa ne donne pas de chiffres précis. DAS souligne pour sa part que « la sinistralité n’est pas spécialement importante » .

S’assurer contre les dangers d’Internet !

  • Des assurances pour surfer en toute sérénité : un marché amené à se développer chez nous
  • Tour d’horizon des différentes options 

Voilà bientôt un an, Axa était la première compagnie à proposer une protection spécifique contre les dérives du monde virtuel. Quelques semaines plus tard, Arag, lançait à son tour Web@ctive. « Cette garantie est couverte depuis toujours dans notre police consommateur », note Marina Crasset, directrice commerciale chez DAS.

Depuis lors, le marché est resté calme : aucun nouveau joueur n’est venu compléter l’offre. « Nous estimons que le potentiel dans le segment de marché particuliers est très limité » , remarque Gerrit Feyaerts, porte-parole d’AG Insurance. Ce n’est pas, non plus, au programme de Belfius Insurance. Ethias rappelle que l’assuré n’est pas totalement démuni face à des dérives sur Internet, qu’il bénéficie d’une protection spécifique ou non. « Si une faute est commise, la familiale couvre le dommage, selon les règles habituelles de la responsabilité », souligne Benoît Rigo, porte-parole. Exemple ? « Si un enfant écrit des commentaires désobligeants sur un professeur sur Facebook et qu’il est poursuivi en justice, la familiale intervient pour autant qu’on se place dans le cadre des Articles 1 382 et suivants du code civil (faute, dommage, lien de causalité) , explique-t-il. La protection juridique prend en charge l’action en justice si c’est notre assuré qui est cette fois la victime. »

  • L’e-réputation assurée

Les produits d’Axa, d’Arag et de la DAS n’en balaient pas moins un horizon plus large. C’est par exemple la garantie « Delete Service ». « Elle consiste à supprimer un contenu préjudiciable et illégal présent sur le Net , explique Vincent Locus, directeur commercial chez Arag. Pour ce faire, il est fait appel à une société spécialisée sous le couvert du contrat. » Il est également possible de faire appel à l’équipe, en appelant une « hot line juridique ». « Il est possible de demander un conseil en l’absence d’un litige » , rappelle-t-on chez Axa.

Chez Arag, Web@ctive est un produit spécifique auquel les particuliers peuvent souscrire pour 119 euros par an. La prime peut être réduite pour les personnes disposant déjà d’une protection Bronze, Silver, Access et Gold, qui contiennent des garanties s’appliquant aussi en cas de problèmes rencontrés sur le Net. C’est 110 euros pour « la police consommateur » de DAS. Chez Axa, il n’est, cette fois, pas possible de souscrire directement à l’e-protection. Elle peut uniquement être souscrite comme complément de l’assurance Daylife Protect. Le surcoût est alors compris entre 8 et 12 euros par mois.

Le succès est-il au rendez-vous ? Arag évoque plusieurs centaines de souscriptions. Axa ne donne pas de chiffres précis. DAS souligne pour sa part que « la sinistralité n’est pas spécialement importante » .

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