Marseille : des dossiers médicaux diffusés par erreur sur Internet

WEB : Une Ardéchoise a découvert que son dossier médical était en ligne, lorsqu’elle a tapé son nom sur Google.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.

Des dizaines de patients de l’Hôpital Nord concernés

Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients »,écrit La Provence. La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête.

Saisine de la CNIL
Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés. Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.
Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Elle trouve son dossier médical sur Google

VIE PRIVEE – Lorsqu’elle a tapé son nom sur Google, une Ardéchoise a découvert que son dossier médical était accessible sur Internet.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille. 
Des données, qu’elle pouvait toutefois modifier ou supprimer.

Des dizaines de patients concernés

« Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients », écrit La Provence. La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par cette dernière, un directeur de l’hôpital promet alors de mener une enquête.
 Selon celle-ci, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés.

Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.
 L’avocat de Sandra va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Une Ardéchoise découvre son dossier médical en ligne

En tapant son nom sur Google, une Ardéchoise de 37 ans a découvert que son dossier médical était en ligne. Si l’hôpital accuse un prestataire extérieur, la jeune femme va saisir la justice. 

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.
Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients », écrit La Provence.

Une plainte déposée à la gendarmerie de Bourg-Saint-Andéol

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête.
Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés. Comment s’est-il retrouvé sur Internet ?

« Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.
Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Ivre, l’hôpital publie son dossier médical sur Internet

SANTE – En tapant son nom sur Google, une habitante de l’Ardèche a découvert que des données confidentielles sur son accouchement avaient été été publiées. D’autres patientes sont concernés.

La patiente a découvert ses données personnelles en tapant son nom dans Google
C’est en cherchant son nom sur Google que l’Ardéchoise est tombée sur son dossier médical.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.

Des données qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients »,écrit La Provence.

« Un site Internet extérieur à l’hôpital »

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol, en Ardèche. Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête. Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés.

Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence. Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

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Avez-vous déjà dormi dans un igloo ?

OursTOURISME – Passer une nuit dans un igloo, à la manière des esquimaux, c’est la tendance du moment dans les stations de haute-montagne. Une expérience unique de retour à la nature, à condition de n’être ni frileux, ni claustrophobe.

C’est une proposition qui manque de chaleur. Et pourtant dormir dans un igloo quand le thermomètre affiche des températures négatives attire de plus en plus de vacanciers, comme dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie, où a été installé un village d’igloos. « N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance non sans humour le guide aux randonneurs en raquettes qui, après une brève balade au-dessus du lac d’Annecy, s’apprêtent à rejoindre par une nuit glaciale l’un des dix igloos installés à 1.700 mètres d’altitude.

Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les dômes de neige (construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé) peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes. La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.

Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules. En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.

Couper avec le confort du quotidien

Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne. « Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier.

« C’est paradoxal, mais l?intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C.

« Un silence de plomb »

« On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes. Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l??il de la nuit à cause du froid.

« Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ». Une vie d’inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.


The Igloo Village of La Plagne par DCVanessa

L’igloo : la chambre d’hôtel 100 % écolo

Oubliez les chalets et autres logements en station pour vos vacances à la montagne. La tendance du moment c’est de passer la nuit dans igloo. Un expérience glaciale, certes, mais surtout très dépaysante.

« N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance non sans humour le guide aux randonneurs en raquettes qui, après une brève balade au-dessus du lac d’Annecy, s’apprêtent à rejoindre par une nuit glaciale l’un des dix igloos installés à 1.700 mètres d’altitude. Dormir sous un igloo quand le thermomètre affiche des températures négatives, la proposition n’est pas très chaleureuse et pourtant, en quête de dépaysement, de plus en plus de vacanciers se laissent séduire, comme dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie, où a été installé un village d’igloos.

3 000 curieux par hiver

Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les dômes de neige (construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé) peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes.
La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.
Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules.
En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.

« L’aventure sans risque »
Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne. « Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier. « C’est paradoxal, mais l?intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C.

Ni eau, ni electricité
« On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes.
Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l??il de la nuit à cause du froid. « Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».

Une vie d’inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.

Passez la nuit dans un igloo

Dormir dans un congélateur, à 1700 mètres d’altitude, ça vous tente ? Finies les chambres d’hôtel chaleureuses et spacieuses. Désormais, le dernier chic est de dormir dans un igloo, comme dans la station du Semnoz, en Haute Savoie.

Au premier abord, la proposition n’a pas l’air très chaleureuse. Et pourtant. De plus en plus de vacanciers se laissent séduire par les villages d’igloo. Ce drôle d’hébergement qu’on pensait réservé aux esquimaux fait désormais fureur, comme dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie.

« N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance non sans humour le guide aux randonneurs en raquettes qui, après une brève balade au-dessus du lac d’Annecy, s’apprêtent à rejoindre par une nuit glaciale l’un des dix igloos installés à 1.700 mètres d’altitude.

Jouez à l’esquimau pour moins de 100 euros la nuit

Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les dômes de neige (construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé) peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes.

La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.
Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules.

Un bain chaud sous les étoiles

En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.

Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne.
« Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier.

Froid dehors, chaud dedans 

« C’est paradoxal, mais l?intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C.

« On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes.

Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l??il de la nuit à cause du froid.

Un retour à l’essentiel

« Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».

Une vie d’inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.

A Semnoz, votre hôtel est un igloo

Pour moins de 100 euros la nuit, cette station de Haute-Savoie héberge chaque hiver 3.000 touristes dans un village d’igloos. La formule fait recette : en trois ans, une dizaine de projet du même type ont vu le jour dans des stations françaises.

Dormir sous un igloo, c’est glacial mais c’est tendance. En quête de dépaysement, de plus en plus de vacanciers se laissent séduire par cette formule à la spartiate, comme dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie, où a été installé un village d’igloos.

« N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance non sans humour le guide aux randonneurs en raquettes qui, après une brève balade au-dessus du lac d’Annecy, s’apprêtent à rejoindre par une nuit glaciale l’un des dix igloos installés à 1.700 mètres d’altitude. La formule, glaciale, fait pourtant recette. La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.

Jusqu’à cinq personnes par igloo

Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les dômes de neige (construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé) peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes.

Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules. En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.

Vivre à la manières des inuits

Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne.

« Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier.

« Une expérience hors du temps »

« C’est paradoxal, mais l’intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C. « On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes.

Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l’œil de la nuit à cause du froid.

Un coup de froid pour souder les salariés

« Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».

Une vie d’inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.

Elle retrouve son dossier médical sur le Web

dossUn médecin examine un patient. JAUBERT/SIPA

SANTE – Une patiente a eu la mauvaise surprise de découvrir son dossier médical en ligne, lorsqu’elle a tapé son nom sur Google. Un document censé rester confidentiel.

La notion de vie privée a-t-elle toujours un sens sur Internet ? La question se pose sérieusement après la découverte du dossier médical rendu public sur la toile de Sandra, une mère de famille de 37 ans. « Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation », voilà ce qu’a pu lire cette Ardéchoise, après avoir tapé son nom sur Google au mois de février dernier.

Des dizaines de patients concernés

Elle a notamment atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille. Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients », écrit La Provence, qui a révélé cette affaire.

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par les militaires, un directeur de l’hôpital marseillais a alors promis de mener une enquête. Et visiblement, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés qui s’est retrouvé par erreur sur le web.

La justice va être saisie

« Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence. L’avocat de la patiente va tout de même saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Le reportage de BFM TV sur le sujet :

Pour vos vacances au ski, tentez l’expérience igloo

Que les frileux se rassurent : sous le dôme de glace, la température passe rarement... sous les 5 degrés.
Que les frileux se rassurent : sous le dôme de glace, la température passe rarement… sous les – 5 degrés. Photo: Guillaume Novello.

INSOLITE – En quête de dépaysement, de plus en plus de citadins snobs se laissent séduire par des hébergements originaux. Plusieurs stations de sports d’hiver leur proposent de se mettre au frais… dans un igloo.

«Vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance le guide aux randonneurs en raquettes qui s’apprêtent à rejoindre pour la nuit leur igloo installé à 1.700 mètres d’altitude. Dormir sous un dôme de glace quand le thermomètre affiche des températures négatives, c’est l’expérience que propose la station du Semnoz, en Haute-Savoie.

Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les igloos sonbt montés au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé. Ils peuvent accueillir jusqu’à cinq personnes. Pour moins de 100 euros la nuit, la petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, guide de moyenne montagne.

Celui qui a été l’un des premiers à breveter  ce type d’hébergement en France, a fait des émules. En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos au pied des pistes.

Pas d’eau ni d’électricité

L’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne. « Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier.

« C’est paradoxal, mais l’intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie. Les frileux se rassureront en apprenant que la température y descend rarement… en-dessous de moins 5°C. « On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes.

Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l’oeil de la nuit à cause du froid. « Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».

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