Bienvenue chez les inuits

Les villages d’igloos se multiplient en France et en Suisse. L’occasion de passer une nuit insolite à moindre frais.

Dormir sous un igloo quand le thermomètre affiche des températures négatives, la proposition n’est pas très chaleureuse. Pourtant, en quête de dépaysement, de plus en plus de vacanciers se laissent séduire, comme dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie, où a été installé un village d’igloos. « N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance non sans humour le guide aux randonneurs en raquettes qui, après une brève balade au-dessus du lac d’Annecy, s’apprêtent à rejoindre par une nuit glaciale l’un des dix igloos installés à 1.700 mètres d’altitude.

Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les dômes de neige ont été construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé. Ils peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes. La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.

Un bain chaud sous les étoiles

Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules. En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.

Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne. « Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier.

-5°C la nuit

« C’est paradoxal, mais l’intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C. « On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes. Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l’oeil de la nuit à cause du froid. « Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».

Une vie d’inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.

Faut-il être givré pour passer une nuit dans un igloo ?

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INSOLITE – Les nuits en igloos sont l’une des tendances touristiques du moment. Plutôt inattendue, la pratique permet de renouer avec une certaine idée de la nature. 

« N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! » Cette phrase d’accueil lancée par le guide peut faire froid dans le dos, mais c’est pourtant ce que s’apprêtent à vivre plusieurs randonneurs au-dessus du lac d’Annecy.

Installés à 1 700 mètres d’altitude dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie, les dix igloos mesurent trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut. Les dômes de neige (construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé) peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes.

Une tendance en nette progression

La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3 000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.
 Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules.

En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.

Confort spartiate

Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne. 
« Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des Inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac.

Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier. 
« C’est paradoxal, mais l’intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C.

L’impression d’être au bout du monde

« On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes.
 Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l’oeil de la nuit à cause du froid.

« Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».

Une vie d’Inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.

Troquez votre chambre d’hôtel contre un igloo

HIVER – Pour leurs vacances à la montagne, de nombreux Français privilégient la communion avec Dame Nature au confort d’un nid douillet en passant leurs nuits dans des igloos. Un phénomène en plein essor.

Dormir sous un igloo quand le thermomètre affiche des températures négatives, la proposition n’est pas très chaleureuse. Et pourtant, en quête de dépaysement, de plus en plus de vacanciers se laissent séduire, comme dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie, où a été installé un village d’igloos.

« N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance non sans humour le guide aux randonneurs en raquettes qui, après une brève balade au-dessus du lac d’Annecy, s’apprêtent à rejoindre par une nuit glaciale l’un des dix igloos installés à 1.700 mètres d’altitude.

Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les dômes de neige (construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé) peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes.

La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.

Couper avec le confort du quotidien

Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules. En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.

Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne.

« Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier.

« C’est paradoxal, mais l’intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy, en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C.

L’impression d’être au bout du monde

« On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes.

Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l’oeil de la nuit à cause du froid.

« Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».

Une vie d’inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.

Une Ardéchoise découvre son dossier médical en libre accès sur Internet

VIE PRIVEE – En tapant son nom sur Google, une mère de famille a découvert que son dossier médical confidentiel était en ligne. 

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.
Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients »,écrit La Provence, récemment rachetée par Bernard Tapie.

En Ardèche, les gendarmes mènent l’enquête

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête.

Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.
Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Une mère de famille découvre son dossier médical sur Internet

SANTE. Une Ardéchoise a découvert son dossier médical sur internet, lorsqu’elle a tapé son nom sur Google. Des informations confidentielles sur son accouchement à l’hôpital nord de Marseille étaient en ligne. Elle a déposé plainte.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.
Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients», écrit La Provence.

Plainte à la gendarmerie à Bourg-Saint-Andéol

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête.
Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés. Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.
Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Le dossier médical d’une patiente fuite en ligne

SANTE – Une mère de famille de 37 ans a retrouvé des données confidentielles sur sa santé en tapant son nom sur Google. Une dizaine d’autres patients pourraient être concernés par cette erreur, qui a rapidement été réparée.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.
Des données qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients », écrit La Provence.

L’erreur a été rectifiée

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête. Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés. Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence. Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Secret médical : une ardéchoise découvre que son dossier médical est disponible sur le net

EDITO : Elle découvre son dossier médical sur internet

SECRET MEDICAL – Sandra, une maman Ardéchoise de 37 ans a découvert que son dossier médical était visible sur internet, lorsqu’elle a tapé son nom sur Google.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation », voici les informations que Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, a trouvé en tapant son nom sur Google.

D’un simple clic, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille. Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer.

Dix autres patients concernés

D’après le site de La Provenceelle ne serait pas la seule patiente concernée par ce problème. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients », écrit le quotidien régional.

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête.

Le site internet était mal sécurisé 

Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés. Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.
Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

>> Et aussi :
– Kate Middleton : des informations secrètes sur sa santé dévoilées 

– Le secret médical 

 

En cloque et en clic

Stupéfaite, elle découvre son dossier médical sur internet (SIO)

ou plus percutant pour se différencier : Les médecins balancent son accouchement sur internet

CONFIDENTIALITE – Une Ardéchoise a eu accès à son dossier médical constitué suite à son accouchement à l’hôpital nord de Marseille. Son avocat va saisir la Cnil.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google (lire notre article sur la confidentialité des données sur Google), elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille. Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer.

 

« Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients »,écrit La Provence. La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête. Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés.

Une affaire qui aura des suites

Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.

Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

Elle tape son nom dans Google et y trouve son dossier médical

VIE PRIVEE – Une Ardéchoise a découvert que son dossier médical était en ligne lorsqu’elle a écrit son nom dans le moteur de recherche Google. Une situation qui soulève la question du respect du secret médical sur Internet.

« Pâleur cutanée, signe de détresse respiratoire, cyanose du visage, transfert en réanimation ». Sandra, mère de famille de 37 ans résidant en Ardèche, est tombée des nues début février lorsqu’en tapant son nom sur Google, elle a atterri sur des données confidentielles concernant son accouchement à l’hôpital nord de Marseille.
Des données, qu’elle pouvait modifier ou supprimer. « Elle se souvient qu’elle a pu dérouler un menu qui, manifestement, concernait des dizaines de patients », écrit La Provence.

La Cnil va être saisie

La mère de famille a déposé plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Joint par la gendarmerie, un directeur de l’hôpital lui promet alors de mener une enquête.

Selon cette enquête, il pourrait s’agir d’un dossier sur les enfants prématurés. Comment s’est-il retrouvé sur Internet ? « Les médecins qui ont mené cette étude l’ont fait héberger à l’extérieur de l’hôpital par un site qui n’avait pas pris toutes les précautions pour en garantir la confidentialité. Depuis, l’erreur a été rectifiée », explique Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille à La Provence.
Son avocat va saisir la justice et la Commission nationale informatique et liberté (Cnil).

Dormir dans un igloo, le grand frisson !

INSOLITE – De plus en plus de vacanciers tentent l’expérience d’une nuit dans un igloo. Une aventure complètement givrée qu’a testé Metro dans une station de Haute-Savoie.

Oublié le confort du chalet en bois, avec cuisine, salon, peau de bête, cheminée et papier toilette à volonté. Cette nuit, on dort sous la neige ! La proposition n’est pas très chaleureuse et pourtant, en quête de dépaysement, les touristes se laissent séduire, comme dans la station du Semnoz, en Haute-Savoie, où a été installé un village d’igloos.

« N’oubliez pas vous n’allez pas dormir dans un frigo, mais dans un congélateur ! », lance non sans humour le guide aux randonneurs en raquettes qui, après une brève balade au-dessus du lac d’Annecy, s’apprêtent à rejoindre par une nuit glaciale l’un des dix igloos installés à 1.700 mètres d’altitude. 
Mesurant trois mètres de diamètre et guère plus d’1,50 mètre de haut, les dômes de neige (construits au début de l’hiver grâce à un ballon gonflable recouvert de neige qui est ensuite dégonflé) peuvent accueillir – pour moins de 100 euros la nuit – jusqu’à cinq personnes.

Un phénomène en plein boum

 

La petite société Alpes Bivouac accueille aujourd’hui 3.000 clients par hiver, soit « dix fois plus qu’à ses débuts », se réjouit son créateur, Julien Perillat, ancien sportif de haut niveau et guide de moyenne montagne.
Celui qui a été l’un des premiers à développer – et à breveter – ce type d’hébergement en France, a aujourd’hui fait des émules.
En trois ans, une dizaine de projets similaires ont vu le jour dans les stations françaises, à l’image de Gourette dans les Pyrénées, qui pour la première fois cette saison propose des nuits dans des igloos avec en prime un bain chaud sous les étoiles. Dans les Alpes, la station de La Plagne accueille quant à elle six igloos à quelques mètres des pistes.
 Couper avec le confort du quotidien
Plus largement développé en Suisse, dans une version haut de gamme, l’igloo rappelle « le mythe de la cabane d’enfant. C’est l’aventure sans risque », avance, pour expliquer le phénomène, Sylvain Fauth, à la tête des igloos de La Plagne.
« Les personnes viennent ici pour couper avec le confort du quotidien et avec l’envie de vivre une aventure insolite », à la manière des inuits qui construisaient leurs igloos pour se protéger du froid lors de la chasse, remarque Baptiste Turrel, d’Alpes Bivouac. Dans les igloos qu’il propose, une simple planche de bois surmontée d’un fin matelas gonflable fait office de sommier.
« C’est paradoxal, mais l?intérieur semble cosy et plutôt chaleureux », s’étonne Olivier Habert, un jeune habitant d’Annecy en ouvrant la porte en bois de l’igloo illuminé à la bougie dans lequel la température descend rarement en-dessous de moins 5°C.
L’impression d’être au bout du monde
« On a l’impression de vivre une expérience hors du temps, d’être au bout du monde », s’enthousiasme de son côté une quinquagénaire, Marie Larue, agent immobilier dans le Loiret, en découvrant ce « cocon accueillant », avec peaux de bête, perdu dans une forêt de sapins loin du tumulte des villes.
Sans eau, sans électricité et des toilettes sèches, la vie en pleine nature à cette altitude peut se révéler plus délicate qu’elle n’y paraît, découvrira finalement Mme Larue, qui n’a pas fermé l??il de la nuit à cause du froid.
« Le plus surprenant, c’est ce silence de plomb », ajoute Stéphane Maurice, cadre commercial dans la région de Rouen. Habitué à dormir dans des hôtels spacieux, il reconnaît avoir eu l’angoisse d’être « étouffé » par le toit en neige, mais se dit ravi de « ce retour à l’essentiel et aux choses simples ».
Une vie d’inuit à seulement quelques kilomètres de la civilisation qui fait également fureur auprès des entreprises cherchant à souder leurs salariés, ont rapidement constaté les dirigeants d’Alpes Bivouac, qui projettent de développer leur village 100% écolo dans d’autres stations.

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