Deux ans de prison avec sursis requis contre l’ex préfète des hautes-pyrénées

L’ex préfète des hautes-pyrénées, Françoise Debaisieux, comparaissait avec son mari, devant la justice pour vol et détournement de biens publics.   Le tribunal de la cour d’appel de Nîmes a mis son jugement en déliberé au 29 Juin.

Une affaire peu banale,

En octobre 2009, le parquet de Mende (Lozère) était saisi d’une plainte pour vol. La prévenue  Francoise Debaisieux, préfète des Hautes-Pyrénées  était accusée d’avoir fait disparaitre, avec la complicité de son mari, un certain nombre d’objets mobiliers.

L’enquête menée dans un premier temps par le commissariat de police de Mende,  puis par le Service Régional de Police Judiciaire (SRPJ) de Montpellier établissaient la disparition de nombreux objets appartenant à l’État.

«Certains d’entre eux ont été amenés à son domicile personnel avec l’aide de son époux Henri Debaisieux», précise le procureur de la République, Samuel Finielz, qui rajoute : «une grande partie des objets a été restituée par les époux Debaisieux entre septembre et octobre 2009, quelques-uns étant toutefois remplacés par des objets de moindre valeur».

Françoise et Henri Debaisieux ont été interpellés le mercredi 7 avril à Haybes, dans les Ardennes, et placés en garde à vue dans les locaux du Service régional de police judiciaire de Reims. «La perquisition effectuée à leur domicile personnel a permis de retrouver un certain nombre d’objets provenant de la Préfecture de la Lozère (tableau, lampe, vaisselle, linge de maison…)», précisent les services du procureur. Le couple a été transférée à Mende, dans la soirée du jeudi 8 avril, par les hommes du SRPJ. Ils ont tous deux été présentés ce même jour au juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Mende, dans le cadre d’une ouverture d’information judiciaire des chefs de vols par personne dépositaire de l’autorité publique, détournement de biens publics par personne dépositaire de l’autorité publique et recel des mêmes faits.
Françoise Debaisieux a  partiellement reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Henri Debaisieux, quant à lui, contestait avoir eu connaissance de l’origine frauduleuse des objets.

Rejugés en appel au tribunal de Nîmes, les réquisitions de l’avocat géneral sont plus sévères que les décisions rendues par le tribunal de Mende : à l’encontre du mari une amende de 5000€ alors qu’il avait été relaxé et contre l’ex-préfète deux ans de prison avec sursis, une amende qui ne doit pas être inférieure à 20 000 €, cinq ans d’interdiction d’exercer un métier de la fonction publique et 5 ans d’interdiction des droits civiques alors qu’à Mende elle avait été condamnée à 6 mois de prison avec sursis, 5 000 € d’amende et 2 ans d’interdiction d’exercer une profession en lien avec la fonction publique.

Verdict le 29 juin.

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Matignon: l’équipe de Jean-Marc Ayrault se dessine.

La composition du gouvernement devrait être connue demain après-midi. En attendant, le premier ministre organise son cabinet.

Le directeur de cabinet : Christophe Chantepy.

Âgé de 52 ans, M. Chantepy, fils de marionnettiste, ce pur produit de la méritocratie républicaine est passé par Centrale, Sciences Po et l’ENA (et aussi par le service société du Monde). Il est aussi un habitué des cabinets ministériels.

Sous la présidence de François Mitterrand, il est conseiller technique du ministre délégué au budget, Michel Charasse, puis conseiller à Matignon auprès d’Edith Cresson et de Pierre Bérégovoy.

De 1997 à 2000, il dirigea le cabinet de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire. Il rejoignit Michel Sapin, qui en fit son directeur de cabinet au ministère de la fonction publique. Ancien président de l’association Désirs d’avenir, il dirigea, en 2007, la campagne présidentielle de Ségolène Royal.

Le chef de cabinet : Jean-Pierre Guérin.

Agé de 47 ans, il était jusqu’à présent premier conseiller du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ancien directeur de cabinet de Vincent Eblé à la présidence du conseil général de Seine-et-Marne, M. Guérin est également conseiller général (PS) du canton du Mée-sur-Seine.

La chef du service de presse : Dominique Bouissou.

Elle commence sa carrière d’attachée de presse en 1983 au cabinet de Max Gallo, alors porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. A lépoque le directeur de cabinet n’est autre que François Hollande. Cette ancienne collaboratrice de Julien Dray fut chargée de la presse pendant la campagne de François Hollande, comme elle l’avait été dans les derniers mois de celle de Ségolène Royal en 2007.

 

Jean-Marc Ayrault nomme son équipe à Matignon

Le nouveau premier ministre a annoncé le nom de ses proches collaborateurs rue de Varenne

Un directeur de cabinet habitué des ministères

Christophe Chantepy, âgé de 52 ans, est un pur produit de la méritocratie républicaine. Passé par Centrale, Sciences Po et l’ENA (et aussi par le service société du Monde), il fut, sous la présidence de François Mitterrand, conseiller technique de Michel Charasse, ministre délégué au budget, puis conseiller à Matignon auprès d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy. De 1997 à 2000, il dirigea le cabinet de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire, puis, quand celle-ci changea de maroquin en 2000 pour s’occuper de la famille, il rejoignit Michel Sapin, qui en fit son directeur de cabinet au ministère de la fonction publique.

Propriétaire d’un appartement à Berlin, il partage avec le premier ministre, ancien professeur d’allemand, la germanophilie.

Jean-Pierre Guérin, chef de cabinet

Agé de 47 ans, il était jusqu’à présent premier conseiller du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ancien directeur de cabinet de Vincent Eblé à la présidence du conseil général de Seine-et-Marne, M. Guérin est également conseiller général (PS) du canton du Mée-sur-Seine. Ce canton est situé sur la circonscription dont le candidat aux prochaines législatives est Olivier Faure, un proche de Jean-Marc Ayrault.

Une habituée aux commandes du service de presse

Le service de presse de Matignon sera piloté par Dominique Bouissou. Chargée de la presse pendant la campagne de François Hollande, comme elle l’avait été dans les derniers mois de celle de Ségolène Royal en 2007, cette ancienne collaboratrice de Julien Dray retrouve la rue de Varenne qu’elle connaît bien : c’est à quelques mètres de Matignon, en 1983, qu’elle a commencé sa carrière d’attachée de presse. C’était à l’époque au cabinet de Max Gallo, alors porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. Et le directeur de cabinet s’appelait François Hollande.

 

Par ailleurs Jean-Marc Ayrault a fait appel à Denis Berthomier, administrateur général du Château de Versailles, pour gérer les dossiers relatifs à la culture.

La composition du gouvernement devrait être connue demain après-midi.

 

 

La garde rapprochée du premier ministre Jean-Marc Ayrault

Le nouveau gouvernement sera connu demain. Mais Le premier ministre à déja choisi ses hommes de confiance.

 

Christophe Chantepy nommé directeur de cabinet

Âgé de 52 ans, M. Chantepy est un habitué des cabinets ministériels. Depuis quelques jours, ce conseiller d’Etat était pressenti pour rejoindre l’Elysée. Il ira finalement à Matignon.

Fils de marionnettiste, ce pur produit de la méritocratie républicaine, passé par Centrale, Sciences Po et l’ENA (et aussi par le service société du Monde), fut, sous la présidence de François Mitterrand, conseiller technique de Michel Charasse, ministre délégué au budget, puis conseiller à Matignon auprès d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy.

De 1997 à 2000, il dirigea le cabinet de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire, puis, quand celle-ci changea de maroquin en 2000 pour s’occuper de la famille, rejoignit Michel Sapin, qui en fit son directeur de cabinet au ministère de la fonction publique. Ancien président de l’association Désirs d’avenir, il dirigea, en 2007, la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007. Propriétaire d’un appartement à Berlin, il partage avec Jean-Marc Ayrault, ancien professeur d’allemand, la germanophilie.

Chef de cabinet Jean-Pierre Guérin.

Le premier ministre aura pour chef de cabinet Jean-Pierre Guérin. Agé de 47 ans, il était jusqu’à présent premier conseiller du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ancien directeur de cabinet de Vincent Eblé à la présidence du conseil général de Seine-et-Marne, M. Guérin est également conseiller général (PS) du canton du Mée-sur-Seine.

Le service de presse de Matignon sera piloté par Dominique Bouissou. Chargée de la presse pendant la campagne de François Hollande, comme elle l’avait été dans les derniers mois de celle de Ségolène Royal en 2007, cette ancienne collaboratrice de Julien Dray retrouve la rue de Varenne qu’elle connaît bien : c’est à quelques mètres de Matignon, en 1983, qu’elle a commencé sa carrière d’attachée de presse. C’était à l’époque au cabinet de Max Gallo, alors porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. Et le directeur de cabinet s’appelait François Hollande.

 

 

 

 

De nouvelles têtes à Matignon

L’équipe qui entourera Jean-Marc Ayrault à Matignon se dessine. Le nouveau Premier Ministre a choisi de s’entourer de conseillers expérimentés tous issus du PS.

 

Christophe Chantepy,  directeur de cabinet

Âgé de 52 ans, M. Chantepy est un habitué des cabinets ministériels. Fils de marionnettiste, ce pur produit de la méritocratie républicaine, passé par Centrale, Sciences Po et l’ENA (et aussi par le service société du Monde), fut, sous la présidence de François Mitterrand, conseiller technique de Michel Charasse, ministre délégué au budget, puis conseiller à Matignon auprès d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy. De 1997 à 2000, il dirigea le cabinet de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire, puis, quand celle-ci changea de maroquin en 2000 pour s’occuper de la famille, rejoignit Michel Sapin, qui en fit son directeur de cabinet au ministère de la fonction publique. Ancien président de l’association Désirs d’avenir, il dirigea, en 2007, la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007. Propriétaire d’un appartement à Berlin, il partage avec Jean-Marc Ayrault, ancien professeur d’allemand, la germanophilie.

 

Jean-Pierre Guérin : chef de cabinet 

Agé de 47 ans, il était jusqu’à présent premier conseiller du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ancien directeur de cabinet de Vincent Eblé à la présidence du conseil général de Seine-et-Marne, M. Guérin est également conseiller général (PS) du canton du Mée-sur-Seine. Ce canton est situé sur la circonscription dont le candidat aux prochaines législatives est Olivier Faure, un proche de Jean-Marc Ayrault.

Dominique Bouissou :  service de presse de Matignon 

Chargée de la presse pendant la campagne de François Hollande, comme elle l’avait été dans les derniers mois de celle de Ségolène Royal en 2007, cette ancienne collaboratrice de Julien Dray retrouve la rue de Varenne qu’elle connaît bien : c’est à quelques mètres de Matignon, en 1983, qu’elle a commencé sa carrière d’attachée de presse. C’était à l’époque au cabinet de Max Gallo, alors porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. Et le directeur de cabinet s’appelait François Hollande.

La composition du gouvernement devrait être connue demain après-midi. « Les coups de fil seront passés demain ». « Pour l’heure, Jean-Marc Ayrault est allé dîner tranquillement avec sa femme et sa fille », expliquait au Monde, un collaborateur du nouveau premier ministre.

A Matignon , Jean-Marc Ayrault s’entoure de proches

 

L’ancien directeur de cabinet de Ségolène Royal auprès de Jean-Marc Ayrault

L’équipe qui entourera Jean-Marc Ayrault à Matignon se dessine. Le nouveau premier ministre aura pour directeur de cabinet Christophe Chantepy. Depuis quelques jours, ce conseiller d’Etat était pressenti pour rejoindre l’Elysée. Il ira donc à Matignon.

Âgé de 52 ans, M. Chantepy est un habitué des cabinets ministériels. Fils de marionnettiste, ce pur produit de la méritocratie républicaine, passé par Centrale, Sciences Po et l’ENA (et aussi par le service société du Monde), fut, sous la présidence de François Mitterrand, conseiller technique de Michel Charasse, ministre délégué au budget, puis conseiller à Matignon auprès d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy. De 1997 à 2000, il dirigea le cabinet de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire, puis, quand celle-ci changea de maroquin en 2000 pour s’occuper de la famille, rejoignit Michel Sapin, qui en fit son directeur de cabinet au ministère de la fonction publique. Ancien président de l’association Désirs d’avenir, il dirigea, en 2007, la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007. Propriétaire d’un appartement à Berlin, il partage avec Jean-Marc Ayrault, ancien professeur d’allemand, la germanophilie.

Un ancien du conseil général de Seine-et-Marne

Le premier ministre aura pour chef de cabinet Jean-Pierre Guérin. Agé de 47 ans, il était jusqu’à présent premier conseiller du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ancien directeur de cabinet de Vincent Eblé à la présidence du conseil général de Seine-et-Marne, M. Guérin est également conseiller général (PS) du canton du Mée-sur-Seine. Ce canton est situé sur la circonscription dont le candidat aux prochaines législatives est Olivier Faure, un proche de Jean-Marc Ayrault.

Une femme au service de presse de Matignon

Le service de presse de Matignon sera piloté par Dominique Bouissou. Chargée de la presse pendant la campagne de François Hollande, comme elle l’avait été dans les derniers mois de celle de Ségolène Royal en 2007, cette ancienne collaboratrice de Julien Dray retrouve la rue de Varenne qu’elle connaît bien : c’est à quelques mètres de Matignon, en 1983, qu’elle a commencé sa carrière d’attachée de presse. C’était à l’époque au cabinet de Max Gallo, alors porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. Et le directeur de cabinet s’appelait François Hollande.

 

La composition du gouvernement devrait être connue demain après-midi. « Les coups de fil seront passés demain. Pour l’heure, Jean-Marc Ayrault est allé dîner tranquillement avec sa femme et sa fille », expliquait au Monde, un collaborateur du nouveau premier ministre.

La garde rapprochée du premier ministre s’installe à Matignon

En attendant, la composition complète du gouvernement qui devrait être connue demain après-midi. Voici les premiers noms de l’équipe qui entourera Jean-Marc Ayrault à Matignon.

  • Le nouveau premier ministre aura pour directeur de cabinet Christophe Chantepy

Depuis quelques jours, ce conseiller d’Etat était pressenti pour rejoindre Élysée. Il ira donc à Matignon. Âgé de 52 ans, M. Chantepy est un habitué des cabinets ministériels. Fils de marionnettiste, ce pur produit de la méritocratie républicaine, passé par Centrale, Sciences Po et l’ENA (et aussi par le service société du Monde), fut, sous la présidence de François Mitterrand, conseiller technique de Michel Charasse, ministre délégué au budget, puis conseiller à Matignon auprès d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy.
>>De 1997 à 2000, il dirigea le cabinet de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire, puis en 2000 il rejoint Michel Sapin pour devenir son directeur de cabinet au ministère de la fonction publique.
>>Ancien président de l’association Désirs d’avenir, il dirigea, en 2007, la campagne présidentielle de Ségolène Royal.
>>Propriétaire d’un appartement à Berlin, il partage avec Jean-Marc Ayrault, ancien professeur d’allemand, la germanophilie.

  • Le premier ministre aura pour chef de cabinet Jean-Pierre Guérin

Âgé de 47 ans, il était jusqu’à présent premier conseiller du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ancien directeur de cabinet de Vincent Eblé à la présidence du conseil général de Seine-et-Marne, M. Guérin est également conseiller général (PS) du canton du Mée-sur-Seine. Ce canton est situé sur la circonscription dont le candidat aux prochaines législatives est Olivier Faure, un proche de Jean-Marc Ayrault.

  • Le service de presse de Matignon sera piloté par Dominique Bouissou

Chargée de la presse pendant la campagne de François Hollande, comme elle l’avait été dans les derniers mois de celle de Ségolène Royal en 2007, cette ancienne collaboratrice de Julien Dray retrouve la rue de Varenne qu’elle connaît bien : c’est à quelques mètres de Matignon, en 1983, qu’elle a commencé sa carrière d’attachée de presse. C’était à l’époque au cabinet de Max Gallo, alors porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. Et le directeur de cabinet s’appelait François Hollande.

 

Exercice

L’équipe qui entourera Jean-Marc Ayrault à Matignon se dessine. Le nouveau premier ministre aura pour directeur de cabinet Christophe Chantepy. Depuis quelques jours, ce conseiller d’Etat était pressenti pour rejoindre l’Elysée. Il ira donc à Matignon. Âgé de 52 ans, M. Chantepy est un habitué des cabinets ministériels. Fils de marionnettiste, ce pur produit de la méritocratie républicaine, passé par Centrale, Sciences Po et l’ENA (et aussi par le service société du Monde), fut, sous la présidence de François Mitterrand, conseiller technique de Michel Charasse, ministre délégué au budget, puis conseiller à Matignon auprès d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy. De 1997 à 2000, il dirigea le cabinet de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire, puis, quand celle-ci changea de maroquin en 2000 pour s’occuper de la famille, rejoignit Michel Sapin, qui en fit son directeur de cabinet au ministère de la fonction publique. Ancien président de l’association Désirs d’avenir, il dirigea, en 2007, la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007. Propriétaire d’un appartement à Berlin, il partage avec Jean-Marc Ayrault, ancien professeur d’allemand, la germanophilie. Le premier ministre aura pour chef de cabinet Jean-Pierre Guérin. Agé de 47 ans, il était jusqu’à présent premier conseiller du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ancien directeur de cabinet de Vincent Eblé à la présidence du conseil général de Seine-et-Marne, M. Guérin est également conseiller général (PS) du canton du Mée-sur-Seine. Ce canton est situé sur la circonscription dont le candidat aux prochaines législatives est Olivier Faure, un proche de Jean-Marc Ayrault. Le service de presse de Matignon sera piloté par Dominique Bouissou. Chargée de la presse pendant la campagne de François Hollande, comme elle l’avait été dans les derniers mois de celle de Ségolène Royal en 2007, cette ancienne collaboratrice de Julien Dray retrouve la rue de Varenne qu’elle connaît bien : c’est à quelques mètres de Matignon, en 1983, qu’elle a commencé sa carrière d’attachée de presse. C’était à l’époque au cabinet de Max Gallo, alors porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy. Et le directeur de cabinet s’appelait François Hollande. La composition du gouvernement devrait être connue demain après-midi. « Les coups de fil seront passés demain. Pour l’heure, Jean-Marc Ayrault est allé dîner tranquillement avec sa femme et sa fille », expliquait au Monde, un collaborateur du nouveau premier ministre.

Scientifiques et professionnels de la mer réunis en Corse

Un séminaire organisé par la Dreal (direction régionale de l’environnement) à réuni pendant trois jours plus de 80 participants pour réflechir à l’avenir du milieu marin

Scientifiques, chercheurs, professionnels de la mer. Tous ont répondu présent pour venir discuter et réfléchir ensemble sur les nouvelles problématiques du milieu marin.

Alors qu’il était question mardi et mercredi des aires marines protégées et des schémas d’aménagements sur le littoral, la première session du lundi était consacrée à l’étude des déchets marins. Et de leur impact écologique.

Quatre vingt dix pour cent  des déchets sont en plastique, et pourraient contaminer directement les chaînes alimentaires. Sous l’action des rayons UV du soleil et de la température, la matière plastique en mer « se morcelle en particules de plus en plus fines, pour constituer ce qu’on a pu appeler un plancton plastique », démontre le rapport de l’Ifremer. Ainsi des constituants toxiques sont libérés en mer. D’autant que ces particules de plastique flottant généralement en surface attirent comme un aimant, une concentration de déchets polluant comme les hydrocarbures ou encore des pesticides, nuisibles aux espèces marines.

Cette pollution plastique est donc étudiée de très près par les scientifiques

En collaboration avec l’ONG « Planète Urgence », plusieurs équipes dont l’Ifremer mènent une étude sur ces microplastiques très présents en Méditerranée occidentale.

ce projet établi sur cinq ans permettra de mieux comprendre ce type de phénomène.

 

 

 

Stareso : la pollution marine au cœur du séminaire

Scientifiques et professionnels de la mer se sont réunis à la station de recherches sous-marines et océanographiques à Stareso près de Calvi. La protection du milieu marin était au centre de ces trois jours de débats.

Trois jours pour réfléchir. Comprendre. Proposer. Organisé par la Dreal (direction régionale de l’environnement), ce séminaire sur le milieu marin a réuni lundi, mardi et mercredi, plus de 80 participants.

Scientifiques, chercheurs, professionnels de la mer. Tous ont répondu présent pour venir discuter et réfléchir ensemble sur les nouvelles problématiques du milieu marin. « Ce séminaire a lieu tous les deux ans, a souligné Isabelle Clemenceau,adjointe au chef de service de la diversité, coordination de la mission mer à la Dreal. Avec les Grenelles de l’environnement et de la mer, la protection du milieu marin s’est imposée. L’ensemble des principaux organismes, qu’ils soient politique, scientifique, associatif ou universitaire participent à ce séminaire pour se rencontrer. C’est avant tout un lieu d’échange et de connaissance. L’objectif est de coordonner les actions. Et réfléchir sur les projets en amont. »

La session de lundi était consacrée à l’étude des déchets marins. Et de leur impact écologique. Si « les détritus ne présentent pas de risque significatif pour la vie marine et pour la santé humaine », comme l’a souligné Marc Bouchoucha, chercheur à l’Ifremer (institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), 90 % des déchets sont en plastique. Et pourraient contaminer directement les chaînes alimentaires. Sous l’action des rayons UV du soleil et de la température, la matière plastique en mer « se morcelle en particules de plus en plus fines, pour constituer ce qu’on a pu appeler un plancton plastique », démontre le rapport de l’Ifremer. Ainsi des constituants toxiques sont libérés en mer. D’autant que ces particules de plastique flottant généralement en surface attirent comme un aimant, une concentration de déchets polluant comme les hydrocarbures ou encore des pesticides, nuisibles aux espèces marines.

La pollution plastique est donc étudiée de très près par les scientifiques. « L’est du Cap Corse est le plus touché par ce type de contamination, a affirmé Marc Bouchoucha. Car il correspond à un trafic de ferry très important. » Pour autant, ces déchets ne sont pas forcément produits sur place. Certains viennent de pays voisins. Et plus particulièrement d’Italie. En collaboration avec l’ONG « Planète Urgence », plusieurs équipes dont l’Ifremer mènent une étude sur ces microplastiques très présents en Méditerranée occidentale. Des premiers prélèvements ont été réalisés l’année dernière entre Toulon et la Balagne. Et ont permis de constater une présence très forte de ce « plancton plastique ». D’autres prélèvements vont être réalisés. Le projet établi sur cinq ans permettra de mieux comprendre ce type de phénomène.

 

 

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